La salariée a adressé à son employeur huit autres correspondances, sous forme de courriers recommandés ou de courriels qui contenaient les phrases suivantes: « le refus de me rémunérer constitue à mon sens une faute grave de votre part. La gestion de la situation au sein de Sud-Ouest emploi continue d'être consternante, sauf à y voir une volonté délibérée de harcèlement à mon encontre », « Je ne comprends pas vos agissements sauf à maintenir à mon égard une volonté de harcèlement et de nuisances dans la réalisation de la mission... », « ces pressions, mises à l'écart, décisions unilatérales violent mes droits, dégradent mes conditions de travail et atteignent gravement à ma santé et c'est aujourd'hui la peur au ventre que je prends mon travail chaque jour, m'attendant à trouver de nouvelles notes de service, lettres, remise en cause de ma personne et de mon contrat...»
Arrêt 19-20400
du 24/11/2021