Lors de la réunion d'expression collective des salariés, le salarié a, en présence de la direction et de plusieurs salariés de l'entreprise, remis en cause les directives qui lui étaient données par sa supérieure hiérarchique, tentant d'imposer au directeur général un désaveu public de cette dernière. Le médecin du travail a constaté, deux jours plus tard, l'altération de l'état de santé de la supérieure hiérarchique. La Cour d'Appel en a déduit que le comportement du salarié s'analysait en un acte d'insubordination, une attitude de dénigrement et constituait une cause réelle et sérieuse de licenciement. La Cour de cassation a donné raison au salarié
Arrêt 21-13045
du 21/09/2022